Le risque pour un archiviste ne vient pas forcément de la présence des lecteurs dans les services d'archives, qui sont dans l'ensemble très bienveillants 😉, mais peut apparaître sous une forme totalement inattendue.

C'est en dépoussiérant un fonds d'archives particulièrement dégradé, en vue de son classement, qu'un agent commence à ressentir des picotements dans le creux de sa main en contact avec ces vieux parchemins. D'un picotement léger, cela se transforme en une douleur insoutenable, consécutive à l'apparition de rougeurs importantes et d'une détérioration de la peau. L'agent a à peine le temps de réaliser ce cliché joint à cet article, pour vous montrer l'étendue des dégâts...

...Car il a également cette mauvaise habitude de porter un doigt à la bouche avant de tourner les pages des documents (cela vous rappelle un film ?). Nous vous laissons imaginer la suite.

Une certaine décence nous impose de ne pas montrer aux internautes les clichés réalisés du visage de l'agent... qui n'existent pas. Le cliché qui accompagne cet article n'est qu'un savant montage réalisé par une collaboratrice, et ce, à l'approche du 1er avril, donc parfait pour un POISSON d'avril.

Rassurez-vous, la manipulation des documents d'archives à mains nues ne présente aucun danger, sauf dans certaines circonstances exceptionnelles (moisissures, encrassement important, support abrasif, etc.) où le port de gants et d'un masque peut être nécessaire. De manière générale, il est même déconseillé de porter des gants pour manipuler des documents papier ou parchemins afin d'éviter de les abîmer.

Nous espérons que la lecture de cette missive vous aura fait sourire et apporté un petit moment de détente dans cette période sociale agitée.

Et... Portez-vous bien !