Ce fonds regroupe des cassettes vidéos concernant des événements lozériens et du Languedoc-Roussillon : le retour des vautours, les loups du Gévaudan, les bisons, le pays cévenol, les fêtes et manifestations locales, les métiers d'autrefois, l'architecture lozérienne mais aussi les émissions « la marche du siècle », « itinéraires littéraires », « une pêche d'enfer » réalisées en Lozère et quelques longs et courts-métrages tournés en Lozère.
- Fonds Jean-Louis Delpuech (11 AV)
Attaché de presse pour le Conseil général de la Lozère de 1990-1996.
Ce fonds a été recoté en 1856 W, il regroupe un lot de cassettes audiovisuelles réalisées par Jean-Louis Delpuech dans le cadre de ses missions pour le Conseil général de la Lozère, concernant des témoignages et des enregistrements d'émission de radios locales.
- Fonds des Archives départementales de la Lozère (12 AV)
Les Archives départementales de la Lozère, qui conservent le patrimoine archivistique du département, réalisent elles-mêmes des enregistrements audiovisuels à des fins historiques et de témoignage, en complément de leurs fonds.
Ce fonds regroupe des documents audiovisuels concernant des événements lozériens : l'inauguration des Archives départementales, les colloques « Lozère et ses images » et « Théophile Roussel », la conférence de Mechtild Gilzmer sur le camp d'internement de Rieucros, des émissions de « radio eaux vives Lozère », des présentations du services des Archives.
- Fonds de cassettes audiovisuelles et vidéos réalisées par l'Équipe mobile académique de liaison et d'animation (EMALA) (13 AV)
L'équipe mobile académique de liaison et d'animation (EMALA) de Lozère est constituée d'enseignants qui interviennent dans les écoles rurales afin de les aider à conduire leurs projets pédagogiques.
Ce fonds regroupe des documents audiovisuels concernant des événements lozériens : l'école autrefois, l'activité castanéicole de la Vallée de la Borne, les vieux métiers et une série d'enquêtes réalisées pour le Musécole du Gévaudan et des Cévennes sur des thèmes tels que la peste, l'environnement, l'eau, l'arbre.
- Fonds Lucien Deleuze et Jean Grosso (17 AV)
- Lucien Deleuze est né le 26 janvier 1935. Originaire de Mende, il est instituteur et secrétaire général de la Fédération des œuvres laïques de Lozère. Il s'intéresse à la culture.
- Jean Grosso, directeur de la bibliothèque centrale de prêt de la Lozère, a exercé la profession de postier avant celle de bibliothécaire. Dans les années soixante il habite la ville de Sarcelles (Val-d'Oise), dépourvue alors de bibliothèque et d'équipements culturels. Par amour de la lecture et poussé par le désir de faire partager sa passion à ses voisins, il a pris l'habitude de prêter les ouvrages de sa bibliothèque personnelle. Déménageant dans un appartement plus grand, il transforme même deux de ses pièces en bibliothèque. Les lecteurs sont si nombreux à venir chez lui qu'il décide le maire de Sarcelles à lui réserver plusieurs salles situées au-dessus d'un centre social pour y installer une bibliothèque publique. Sa femme et lui passent le certificat d'aptitude aux fonctions de bibliothécaire et il est nommé directeur de cette bibliothèque municipale qu'il vient de créer. En 1970, la ville, subventionnée par la Direction des bibliothèques, construit un bâtiment pour abriter ce service devenu trop petit.
Jean Grosso est nommé ensuite directeur de la Bibliothèque centrale de prêt de la Lozère, tandis que sa femme est nommée à la Bibliothèque municipale de Mende. Les deux services battent là aussi des records de fréquentation à tel point que, pendant des années, comme auparavant à Sarcelles, les journalistes font le voyage à Mende pour analyser les motivations de lecture en France profonde. Jean Grosso et sa femme prennent leur retraite en 1993.
C'est à l'initiative de Lucien Deleuze et Jean Grosso, tout deux passionnés d'histoire et de culture, que sont réalisés ces enregistrements de témoignages de résistants lozériens, afin d'en garder une trace.
Ce fonds regroupe un lot de cassettes audiovisuelles concernant des témoignages de résistants lozériens.
- Fonds Robert (18 AV)
Marius ROBERT (1888-1971) - Robert ROBERT (1922-2010)
Dès le début du XXe siècle, une dynastie de photographes se constitue dans la région de Villefort-Langogne avec en premier lieu Marius Robert et son épouse Blanche Fournier, puis l'un de ses fils, Robert, marié à Marie-Louise Pascale. Issu d'une famille d'agriculteurs de Castanet (commune de Pourcharesses), Marius Robert travaille d'abord à la ferme familiale avec ses parents Louis Camille Robert (1848-1923) et Marie Anne Elisabeth Pignède.
Il débute sa carrière professionnelle à 17 ans, comme photographe ambulant, parcourant la Lozère, l'Ardèche, la Haute-Loire, de village en village, en vélo ou en train. Son premier appareil photographique lui est offert par le Cercle républicain de Villefort (association laïque de soutien à la République) après l'obtention en 1905 de son brevet élémentaire. Photographe ambulant, Marius réalise des portraits à domicile. Une fois le cliché tiré, il revient chez le client potentiel avec la photographie encadrée prête à être accrochée. Ses affaires devenues prospères, il acquiert une petite boutique à Villefort, près de la gare, puis une maison. Mobilisé en 1914, il est fait prisonnier à Azoudange le 21 août 1914 et est interné au camp de Lechfeld jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale. Il rapporte un carnet de croquis au fusain réalisé pendant son internement.
À son retour de captivité après la Première guerre mondiale, il retrouve son matériel malheureusement inutilisable. Cette situation le contraint à chercher un autre travail. Entré à la Compagnie des chemins de fer, il s'installe à Langogne et pratique son ancienne activité au cours de ses loisirs, aidée de son épouse, Blanche Fournier, originaire de Pied-de-Borne. Puis Marius quitte les chemins de fer et s'installe définitivement comme photographe à Langogne, où il exerce jusqu'en 1958.
Dans les années 1920, Marius se lance dans le cinéma , avec la réalisation de films Pathé Baby. Les sujets traités sont variés : films de familles (mariage, communion, ...), mais aussi des reportages sur les diverses fêtes et manisfestations se déroulant à Langogne (fêtes de la Sainte-Enfance, jubilaires, congrès, corrida, kermesses, sport, ...).
L'ainé de ses quatre fils, prénommé Robert, l'accompagne dans son activité durant ses vacances. Après des études à Langogne, Robert monte à Paris où il passe son brevet en 1939. De retour en Lozère, il travaille avec son père et réalise seul ses premières photos. Après une période de formation chez un photographe d'Alès en 1942, il doit partir en Allemagne dans le cadre du STO. Il est envoyé dans une usine qui fabrique des postes de télévision. À la Libération, il reprend son activité de photographe dans la boutique de son père. Marié à Marie-Louise Pascale, dite « Lillie », décédée en 2002. Robert travaille avec Marius et Blanche jusqu'en 1958 date à laquelle il prend alors leur succession. Maître-artisan de 1963 à 1987, année de sa retraite, il exerce également des responsabilités à la Chambre de Métiers.
Outre ses activités photographiques traditionnelles, il réalise des reportages pour de nombreux services publics, plus particulièrement pour l'Équipement et EDF. Il couvre ainsi l'avancement des constructions de nombreux barrages : Villefort, Pied-de-Borne, Naussac... Etant reconnu pour ses qualités de grand professionnel, il est par ailleurs souvent sollicité pour des travaux de retouches.
Historique de la conservation : Fonds conservé dans ses boîtes d'origine dans le local professionnel des photographes Marius et Robert Robert puis dans les différentes habitations de Robert Robert.
- Fonds Quétin (19 AV)
Henri Quétin (1905-1982) originaire d'Albaret-le-Comtal, réalise dans les années 1930, des films kodak Pathé Baby sur sa commune (scène d'agriculture, pêche,...).
Son fils Michel Quétin, originaire d'Aurillac dans le Cantal, est passionné d'histoire et de photographie. Diplomé de l'École des Chartes, il devient conservateur aux Archives nationales dirigeant le service photographique (1983-1992) puis chargé de mission pour le patrimoine photographiques des archives publiques à la Direction des Archives de France (1998-2000). Michel Quétin a consacré sa vie professionnelle, aux Archives nationales et à la photographie, c'est avant tout un homme qui pose sur le monde un regard bienveillant mais aiguisé, plein d'humour mais sans concession. Tout au long de sa vie il réalise plus de 60000 clichés qu'il choisit de déposer aux Archives départementales du Cantal, pour qu'ils appartiennent à l'histoire… et fassent le bonheur des futures générations d'archivistes et d'historiens. Il décide au même moment de faire don des films de son père aux Archives départementales de la Lozère.
- Fonds Francisque Boudillon (20 AV)
Francisque Boudillon est le réalisateur de films 16 mm en couleur et en N/B concernant la Lozère dans les années 1950. Son neveu, Jean Carrière en a fait don en 1998 aux Archives départementales de la Lozère.
- Fonds Jean-Baptiste Jegu (21 AV)
Jean-Baptiste Jegu, né en1915 à Laval, en Mayenne, a été fait prisonnier en Allemagne lors de la Seconde guerre mondiale, de mai 1940 à mars 1941. Sa santé se dégradant, il est rapatrié en France par convoi sanitaire. Après six interventions chirurgicales, Jean-Baptiste est sauvé mais gardera un handicap au niveau de la jambe droite.
Jean-Baptiste a plusieurs centres d'intérêt dont la musique classique, les timbres, les pierres, le jardinage et les fleurs. Mais sa plus grande passion demeure son pays. Lors des vacances il parcourt avec sa femme, les routes de France, sa caméra super 8 à la main. Il décède en 1993 à Versailles.
Ses enfants Jean-Pierre, Gilbert et Michelle, à la mort de leur mère, décident de faire don aux Archives départementales de la Lozère, d'un film sur des vacances en Lozère, tourné par leur père en 1969.
- Fonds «Claude Rousselier» (22 AV)
Claude Rousselier, adjoint au maire de Saint-André-Capcèze, ancien de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF), nous fait don, en 1994, d'un film 16 mm sur le voyage de Général De Gaulle en Aveyron, Lozère et Ardèche en septembre 1961 retracé dans les actualités françaises.
- Fonds «Cinéma le Trianon» (23 AV)
Films 35 mm sur le thème du cinéma, provenant du cinéma «Le Trianon» de Mende. ( L'anniversaire du premier siècle du cinéma, «10 films pour cent ans», organisés par la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) avec le soutien financier de Kodak et du Centre National du Cinéma (CNC) ; la fête du cinéma ; les tickets d'or du cinéma, 1995-2095, deuxième siècle du cinéma)