Présentation
du contenu : Témoignage de Marie-Victoire (« je
prouveray que deux jours après avoir épousé mon mari me dit qu'il
était bien faché d'êttre mon mari [sic][...] »)
[1762-1766] : correspondance : Blanquet, où il est
question de la procédure et de la jurisprudence en de pareil cas
[1762-1766] ; Jean-Joseph de Nogaret, seigneur de Canilhac,
père de Barthélémy-Robert : « j'ay appris que mon jeune homme
continuois ses mauvaises façons vis à vis de votre chère et tendre
fille. Ma soeur et moi en sommes en vérité inconsolables et réduits
à l'humiliation la plus grande [...] ». Il évoque par la suite son
aide apportée à Marie-Victoire (24 février 1762) ;
Barthélémy-Robert Joseph de Nogaret, son ancien époux, où il est
fait mention de l'accouchement de sa femme, de son fils (« notre
petit dauphain [sic] »), d'un procès en cours entre son beau-père,
Pierre Eimar de Jabrun et le sieur de Saint-Côme, à Rodez (11
juillet 1762), du déroulement de la séparation, des conséquences du
divorce, du remboursement de la somme de 25.000 livres : « Je
souhaite, madame, que vous vous rendiez enfin à votre devoir et
qu'il ne soit plus question d'aucune scission entre nous. J'espère
qu'après avoir murement réfléchi sur les conséquences d'un divorce,
qui n'a déja été que trop long vous ouvrirez les ieux à la lumière
et vous obéirez aux lois divines et humaines. [...] Je souhaite à
mon retour de vous trouver là où vous devriez être depuis
longtemps, c'est à dire dans votre maison à Saint-Laurent [...]. »
(24 août 1771) (1762-1771) ; Gautier, frère de l'ordre des
Frères Prêcheurs, où il conseille à Marie-Victoire la séparation
(12 janvier 1764) ; Pierre Eimar de Jabrun, père de
Marie-Victoire, où il demande à sa fille de mesurer les
conséquences d'une séparation (6 juillet 1766), et actes de
procédures concernant le remboursement de la dot de 16.000
livres : 8 pièces (1766-1770) ; l'abbé Blanquet de
Rouville : outre la séparation, il est question de la famille
et de la santé (5 juin 1767) ; Massip : il donne des
nouvelles de la procédure (18 mai 1768) ; Alison, qui donne
également des nouvelles de la procédure (19 janvier 1769) ;
Jacques-Dominique Eimar de Jabrun, frère de Marie-Victoire :
outre des nouvelles de la procédure de séparation, il évoque les
nouvelles de la famille, notament de Samuel 2 Eimar de Palaminy,
leur oncle qui a reçu les derniers sacrements mais s'est rétabli.
Il est aussi question des Capitouls : « On dit que les
Capitouls feront faire un abonnement à la ville pour les annoblis
par le capitoulat ». Enfin, il demande à sa soeur de détruire la
lettre : « Je ne crois pas en abuser en vous en rendant compte
mais vous me ferez plaisir si vous brûlez ma lettre » (13 aoû
1771). Mémoires et lettres servant au procès : 10 pièces
(1762-1781). Instruction contenant minutes de griefs et
réponses : 49 folios pour les griefs et 16 folios pour les
réponses (1766). Attestion de réception du 11 février 1774 par
Barthélémy Robert de la dot de 14.502 livres de
Marie-Victoire : c'est Pierre Eimar qui agit au nom de sa
fille (1774).
Lieux : Canilhac (Lozère,
France) / Rodez (Aveyron, France) / Saint-Laurent-d'Olt (Aveyron,
France) / Toulouse (Haute-Garonne, France)
Thèmes : affaire familiale /
ecclésiastique / régime matrimonial / consul
Personnes et
familles : Blanquet (famille) / Nogaret,
Jean-Joseph de (1693-... ) / Eimar de Jabrun, Pierre (1703-1782) /
Curières, Jean-Baptiste de / Gautier (frère) / Blanquet de Rouville
(abbé) / Alison (famille) / Eimar de Jabrun, Jacques-Dominique
(1748-1810) / Eimar de Palaminy, Samuel (1699-1782) / Eimar de
Palaminy (famille) / Massip (famille)