Présentation
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Ses interlocuteurs sont :
Madame d'Aragon Decazes (s.d.) ; madame Waroquier de Puel
Parlan (s.d.) ; Samuel Eimar de Palaminy, avec copie de la
réponse [1777] ; Gabriel Albis de Gissac, son père :
5 lettres écrites de Sainte-Anne-Grande-Terre où il parle de la
famille, des dégâts provoqués par la guerre d'indépendance des
États-Unis (23 février, 5 avril 1778 et 18 avril 1780), de la «
récolte de sucre totallement manquée » (sécheresse ?) (6 juin
1783) (1778-1783) ; Boyer, négociant en sucre : 11
lettres écrites de Bordeaux, où sont évoqués la vie quotidienne en
Guadeloupe, les affaires commerciales, « la Révolution de France et
des colonies m'a couté plus de la moitié de mon capital, et que les
chances de commerce dans la Petite Paix m'ont quasi enlevé le reste
» (29 janvier 1813), « Je me sens renaître depuis ces heureux
moments, et je n'ai plus honte de m'appeler Français. Au contraire,
je me glorifie d'être bordelais. » (13 mai 1814), mention de la
succession Albis de Gissac où « Eimar a eu les terres les plus
belles, les plus neuves, avec moitié des esclaves, bestiaux » (16
juillet 1814), « Le jeune Bonnet est en pension en Grande-Bretagne.
» (9 novembre 1814) (1783-1815) ; Augustin Eimar de Jabrun,
son fils (22 janvier 1791 ; 1er juin 1828) ;
Jacques-Dominique Eimar de Jabrun, son mari, concernant une
commission (constituante ?), des prêtres réfractaires,
l'incertitude de la période révolutionnaire (26 janvier
1791) ; Valançon (20 prairial an VIII) ; Sarragot,
négociant : 8 lettres écrites de Bordeaux où sont décrits la
vie économique en Guadeloupe et en Martinique, les échanges avec
l'Angleterre, la succession Albis de Gissac (an VII-1806) ;
Dessalles, son beau-frère : 1 lettre de Londres qui traite de
la vie quotidienne en Guadeloupe et des guerres révolutionnaires
(20 février 1800) ; Élisabeth Manon Albis de Gissac, sa
soeur : 3 lettres écrites, dont certaines de Baie-Mahaut, où
sont mentionnés la Martinique et le décès de son époux
(1806-1808) ; Albon Eimar de Jabrun, son fils : 7 lettres
écrites de Baie-Mahault, New-York, et Saint-Anne, où il est
globalement question de la vie quotidienne dans les colonies, de
l'eslavage, des relations familiales et des tensions dues aux
guerres napoléoniennes (1806-1814) ; Pierre Dessalles, son
neveu : 6 lettres écrites de New-York, Bordeaux, relatives à
la politique dans les colonies (1806-1837) ; Camille Eimar de
Jabrun, son fils : 23 lettres écrites de Morne-à-l'Eau,
Saint-Anne, Havre-de-Grace, Pointe-à-Pitre, Trois-Rivières et
Basse-Terre, qui relatent le quotidien et les affaires dans les
colonies, le commerce du sucre et du café, les guerres
napoléoniennes, mention d'un ouragan (25 novembre 1825), de la
nomination de Xavier, son fils, comme délégué de la Guadeloupe (4
mars 1834) (1807-1836) ; Valez : 1 lettre écrite de
Bordeaux (3 octobre 1807) ; Eloy Lemercier de Vermont, son
neveu, où il évoque la vie quotidienne des colonies, les dégâts
causés par un ouragan, et la guerre avec les Anglais (10 novembre
1807) ; Guyot (22 décembre 1810) ; Marie-Madeleine
Coudroy de Lauréal, sa belle-fille, épouse de Camille :
mention d'un voyage en bateau à vapeur (17 juillet 1811) ;
Guin de La Roche (23 janvier 1812) ; Coppinger (26 novembre
1812) ; de Sambucy de Sorgues : 3 lettres
(1812-1813) ; Pignegure, négociant, qui traite du commerce
avec la Guadeloupe (1er septembre 1814) ; Xavier Eimar de
Jabrun, son fils : 22 lettres (dont certaines endommagées)
écrites de Sainte-Anne, Saint-Martin-en-Ré, Fort-Royal,
Basse-Terre, Morne-à-L'Eau et Trois-Rivières, qui ont pour sujet la
vie quotidienne et le commerce du sucre et du café à la Guadeloupe,
la succession sur l'habitation sucrière de son père, le chevalier
de Gissac (30 septembre 1814), la description de sa vie de
militaire sur l'Ile-de-Ré (8 mai 1816), « les Anglais n'attendent
que notre arrivée à la Guadeloupe pour la quitter »[...] « Notre
traversée de France à la Martinique n'a duré que 22 jours » (17
juillet 1816), mention d'une épidémie et d'un « coup de vent » où «
toutes les cases à nègres ont été enlevées, les récoltes ont été
perdues et de nombreux soldats et habitants ont été tués ou blessés
» (29 septembre 1816), annonce de son mariage avec Lise Gardin (28
décembre 1831, 14 mars 1832), rencontre avec Alphonse de Lamartine
(27 décembre 1834) (1814-1840) ; Charles et Olivier
Durand : 31 lettres, accompagnées parfois de comptes, écrites
de Bordeaux et du Havre qui concernent la gestion des domaines et
du commerce en Guadeloupe, les incartades de son petit-fils Albert
(17 février et 9 juillet 1824), un contentieux entre Albon et son
frère (18 juin 1828) (1820-1830) ; madame de Franclieu, épouse
de Dominique-Louis Eimar de Palaminy, sa cousine : 4 lettres
(1820-1823) ; Ange Fournier (27 septembre 1820) ; Achille
Eimar de Palaminy, son cousin : 7 lettres (1821-1838) ;
autre membre de la famille Eimar de Palaminy (19 novembre
1821) ; Anne Constance de Bondoire de Servigny, sa
belle-fille, épouse d'Albon (13 novembre 1821) ; madame veuve
Soumabère (8 décembre 1821) ; madame Benet-Dessalles, sa
cousine : 6 lettres (1822-1834) ; Arnaud : 1 lettre,
où il est question de la Martinique (21 juin 1822) ;
Coudroy-Loëry, son neveu : 7 lettres écrites de
Sainte-Anne-Grande-Terre, où il mentionne des échanges entre la
métropole et les colonies, et compare la vie en Guadeloupe et en
Lozère « La campagne en Europe est bien triste pendant 8 mois de
l'année, et rien ne peut être comparé au climat enchanteur de nos
colonies », et les esclaves « Le voyageur fatigué de nos travaux
champêtres animé par un concert de chants harmonieux de danses
rapides, légères, gracieuses de nos factures, gaies, aérées où l'on
voit nos cultivateurs noirs que l'on dit ici esclaves et qui sont
plus libres que vos paysans » (17 juillet 1835) (1822-1836) ;
Davidson : 1 lettre écrite du Havre (12 août 1823) ;
Vince, négociant : 21 lettres écrites de Nantes, parfois
accompagnées de comptes, où il est question du commerce avec la
Guadeloupe, notamment du sucre (1826-1834) ; le marquis Gaston
Aimé du Buisson d'Aussonne, son cousin (31 août 1827) ;
Damblat : 4 lettres écrites du Havre, qui concerne le commerce
du sucre avec la Guadeloupe, sur les navires L'Antigone et Le Cérès
(1829-1832) ; Cazeneuve d'Abadie : 5 lettres écrites de
Pointe-à-Pitre, au sujet du commerce, accompagnées notamment d'une
lettre de change (28 juin 1832) (1830-1832) ; Fouche : 1
lettre écrite du Havre, où il est décrit les difficultés provoquées
par la Révolution des Trois Glorieuses pour le commerce avec les
Antilles (13 novembre 1830) ; Pilfold Le Ferrier,
frères : 1 lettre écrite de Pointe-à-Pitre, accompagnée d'une
lettre de change (7 mars 1832) ; Claire-Elisabeth Gardin, sa
belle-fille, seconde épouse de Xavier : 7 lettres écrites de
la Guadeloupe (1832-1840) ; Bonnefoy : 1 lettre écrite de
Trois-Rivières, mention de la « révolution constitutionnelle et du
choléra » à Paris (14 mai 1832) ; Victorine Eimar de Jabrun,
sa fille (28 juin 1832) ; madame de Bellecourt, sa sœur (16
août 1832) ; madame de Longueville : 1 lettre écrite de
Baie-Mahault (19 août 1832) ; Benoit : 2 lettres, qui
évoquent la mort de sa belle-fille, Sophie Bonnet de Paillerets (6
décembre 1832) (1832-1835) ; Ride : 1 lettre écrite du
Lamentin (21 mai 1833) ; Caroline de La Clairtière, sa
nièce : 5 lettres, dont 2 sans dates (1833-1838) ;
Lemercier, son neveu : 2 lettres (30 décembre 1833) ;
Adèle Eimar de Palaminy : 2 lettres [1834] ; Hélène Eimar
de Palaminy, sa cousine (15 mars 1834) ; Eimar de Jabrun,
Dominique, son fils (21 décembre 1837).