Cartes postales conservées par Jacqueline Grousset.

Marie Adolphe Léon Masseguin est né le 29 mai 1896 à Mende. Candidat à l'école spéciale militaire à la déclaration de guerre, il s'engage le 15 décembre 1914. Versé au 416e RI, il part au front le 5 avril 1915, et est tué le 26 avril à Cappy dans la Somme. Il est enterré à Dompierre.

Grande Collecte Européana, contribution de Jacqueline Grousset, 12/11/2013

Cartes postales conservées par Patrick Gaillard.

Le contributeur n'avait aucune information sur les documents remis qui visiblement concernent deux familles, les Gaillard de Mende qui tiennent le Café de la Caille et les Vincent épiciers à Ispagnac. On a relevé les lettres de :

- Adrien Vincent, né le 19 octobre 1894 à Ispagnac, caporal au 156e RI, mort suite à des blessures de guerre le 26 octobre 1918.

- Gaston Vincent, né le 2 décembre 1896 à Ispagnac, soldat de 2e classe, tué le 1er août 1917 à Vacherainville dans la Meuse.

- Jules Gaillard, sergent fourrier au 35e RI.

Grande Collecte Européana, contribution de Patrick Gaillard, 12/11/2013

Cartes postales et journaux de guerre de Maurice Pagès conservés par Marie-José Michel.

En 1914, trois fils de la famille Pagès de Mende sont mobilisés. L'un Antonin, menuisier, sergent au 7e Génie d'Avignon participe avec son régiment à la construction de ponts. Puis en mars 1918, alors chef d'atelier menuiserie au camp de Pineuil à 11 km de Châteauroux, il encadre des prisonniers allemands. Il décède des suites de la guerre en 1925. Maurice, le plus jeune fils prend part à toutes les campagnes en tant qu'aumônier infirmier-brancardier. Il tient son journal de guerre sur 5 petits carnets. Il devient curé de Gambais où il décède en 1960. Madame Marie-José Michel, descendante de la famille Pagès, a conservé les cartes postales échangés entre son grand-père Odilon, resté à Mende car père de famille nombreuse, et ses frères Antonin et Maurice partis au Front.

Grande Collecte Européana, contribution de Marie-José Michel, 13/11/2013

Cadre «Souvenir de la Grande Guerre» avec médailles, objets d'art de tranchée et album de cartes postales conservés par Jean-Paul Chassany.

Le soldat Joseph Jean Baptiste (dit Baptiste) Richard, agriculteur de Florac d'Auroux (Lozère), né en 1880 a fait toute la guerre au 112e Régiment d'Infanterie. Blessé à trois reprises, en 1914 à Lunéville, en 1916 à Verdun et en 1917 à Arras, il a obtenu 2 citations pour sa bravoure. Il a entretenu une longue correspondance avec sa femme Marie sur cartes postales. Baptiste Richard était très habile de ses mains et a réalisé plusieurs objets d'art de tranchée, une canne à pommeau de baïonnette, gravée du nom de ses batailles, un briquet fabriqué à partir d'un obus. Baptiste a un frère Adrien (121 Fi 42) qui est tué en 1915 . Il est le père de Fernand RICHARD, né en 1912, résistant tué à Mende le 3 juin 1944.

Grande Collecte Européana, contribution de Jean-Paul Chassany, 13/11/2013

Cartes postales, correspondances, état signalétique et des services conservés par Georgette Poujol.

Le jeune Georges Poujol, né le 19 juillet 1898 à Mende, est incorporé le 5 mai 1917 au 56e d'artillerie. Dès le mois de septembre, il est transféré dans cette arme nouvelle qu'est l'aviation (2e groupe) comme mécanicien. Victime d'une chute d'avion en service commandé dans l'Oise, brûlé au 3e degré aux mains et aux pieds, il est soigné à l'hôpital d'Issy-les-Moulineaux puis évacué sur l'hôpital Saint-Genest de Bordeaux. Il revient aux armées comme technicien à l'inspection du matériel aéronautique jusqu'au 3 juin 1920.

Grande Collecte Européana, contribution de Georgette Poujol, 19/11/2013

Carte postale conservée par Yvette Combes.

Il s'agit de la photographie du grand-oncle de la contributrice, Baptiste Combes, originaire de Mende.

Grande Collecte Européana, contribution d'Yvette Combes, 27/11/2013

Cartes postales conservées par Maryanne Chardès.

Les documents concernent la famille Pagès originaire de Laval-du-Tarn :

- Clément Jean-Baptiste, menuisier (né en 1871 et décédé en 1945 à Chanac) : il est rappelé en août 1914 et passe successivement au 58e RI, au 145e RTI, au 45e RTI, au 1er régiment du Génie, avant d'être détaché en septembre 1917.

- Théophile, son frère, qui, blessé et invalide de guerre (il a perdu un bras), obtient un emploi réservé. Rappelé en août 1914, il part avec le 142e RI : il est blessé et fait prisonnier le 13 mars 1915. Il est rapatrié d'Allemagne dans un convoi de grands blessés et est finalement amputé du bras gauche. Il sort de l'hôpital le 22 mars 1917.

- Irénée qui aurait été fait prisonnier.

Quelques documents émanent également du grand-oncle maternel de la contributrice, originaire de Chabannes (Les Salelles), Justin Paparel, né en 1873, qui a fait son service dans le 10e régiment de cuirassiers, et qui, rappelé en 1914, a été incorporé dans le 123e RTI.

Grande Collecte Européana, contribution de Maryanne Chardès, 28/11/2013

Correspondances conservées par Mme Martel

Les documents concernent deux beaux-frères, parents de la contributrice : son père , Pierre Soulier de Goudard (Gabrias) ainsi que Jean Arnal de Servières, son oncle époux de Maria Soulier

Pierre Soulier Classe 1913 n° matricule 1417

Il est né à Gabrias le 23 octobre 1893. Ajourné pour le service , il est incorporé à Privas en septembre 1914 (61e RI) . Arrivé au front le 23/12/1914 il participe aux combats de Verdun en 1916. Durant cette période, il écrit régulièrement à sa sœur Maria de Servières 8/09/1914-10/10/1916). Puis il n'y a plus de lettres jusqu'en janvier 1918. Pierre Soulier a embarqué à Marseille le 20/01/1917 pour rejoindre l'Armée d'Orient jusqu'au au 16/02/1918. Evacué pour cause de paludisme au cours de sa permission, il est soigné à Marvejols. Il n'est démobilisé qu'en août 1919.

Jean Arnal classe 1907, n° mat. 1526 :

Né à Servières le 16 août 1887, il est rappelé le 4 août 1914 au 280e RI de réserve à Narbonne puis est envoyé au front. Blessé au visage le 30 mai 1915, il est tué à l'ennemi le 30 octobre 1915 à Tahure.

Ses nombreuses lettres sont pleines de tendresse pour sa femme et ses enfants (Gabrielle et Jean né en mars 1915). Il existe aussi quelques lettres de ses amis, de sa soeur Hortense religieuse et quelques documents venant de son frère Camille prêtre brancardier, dont une lettre adressée à sa belle-sœur Maria, après l'annonce du décès de Jean.

Ces correspondances, conservées par Maria Soulier (sœur de Pierre et veuve de Jean Arnal), ont été remises à sa nièce Mme Martel car les enfants Gabrielle et Jean dont il est question dans les lettres, sont décédés sans descendance).

Grande Collecte Européana, contribution de M. Mme Joseph Martel, 21/11/2014