Présentation du producteur : Damon Claude Mayaffre est né aux Gavernens, vallée de Thonas, commune de Saint-Germain de Calberte, le 1er avril 1880, mort le 25 avril 1918 à Dranoutre (Belgique). Il est le fils d'Edmond César Mayaffre né le 18 novembre 1849 aux Gavernens et de Clotilde Laval , née le 25 juillet 1858 aux Chausses des Calquières (Saint-Germain). Damon Mayaffre est marié civilement le 10 octobre 1908 en mairie de Saint-Germain à Prudence Canonge, née le 10 novembre 1883 à Paris, fille d'Adolphe Canonge né en 1844 à Reynols, ancien facteur des Postes à Paris, retraité et cultivateur, mort à Reynols en 1922 et de Rachel Thérond, née en 1855 à Vebron, morte à Reynols en juillet 1918.
Ils ont deux fils : Georges né en 1909, Justin né en 1911.
Damon a un frère, Paul Mayaffre, né en 1889, instituteur en Lozère, mobilisé en décembre 1914.
L'ainé de ses deux beaux-frères Constant Canonge, né en 1875, n'est pas mobilisé mais travaille pour les télécommunications civiles et militaires. Le second, Abel Canonge, né en 1891, sera mobilisé mais jamais affecté au front.
Parmis les voisins directs de Damon, Achille Mazauric de Reynols fait toute la guerre dans le 40ème RI et sera souvent au front, Emilien Delfieu est mobilisé le 4 août 14, Albain Manen de Reynols réformé est le seul homme jeune du hameau et du quartier pendant toute la guerre, Mazzini Lapierre du Galabertés (300 m. de Reynols) est mobilisé et meurt permissionnaire au Galabertes en mars 1916.
États de service de Damon Claude Mayaffre : classe 1900, matricule 1719, service militaire à Antibes 60ème RI, mobilisé le 4 août au dépôt de Toulon, 312ème RI, comme sergent. Envoyé au front (Champagne ?) le 23 novembre 1914. Bléssé le 26 juin 1916, croix de guerre. Versé au 413ème RI en janvier 1917. Tué, ainsi que la totalité de sa section, le 25 avril 1918 au combat de Dranoutre, croix de guerre posthume. Sa veuve Prudence a 35 ans, son fils Georges 9 ans , son fils Justin 7 ans.
(Du fichier n°1 au n°325)
Gabriel Benoît tailleur d'habits à Saint-Germain-de-Calberte, est mobilisé en août 1914 au 40e RI de Nîmes. En août 1916, en pleine bataille de Verdun, il est appelé en première ligne pour retoucher l'uniforme d'un officier. En retournant à son poste, il s'égare et est fait prisonnier au Güstrow puis à Regensburg jusqu'en janvier 1919. Déclaré disparu, il est aussitôt soupçonné de désertion par les gendarmes. Tandis que son beau-frère Edmond Plantavid sergent à Verdun également mène l'enquête sur le terrain, sa femme Rachel contacte les supérieurs de son mari,le lieutenant et le colonel du 58e, pour faire rectifier cette erreur. Un non-lieu n'est établi que trois ans plus tard.
(Du fichier 326 à 718)
(Du fichier n°326 au n°718)
Voir aussi la cote 121 Fi 30 qui concerne Edmond Hippolyte Plantavid,le beau frère de Gabriel Benoît.