Couvre-feu à 18h : la salle de lecture fermera à 17h chaque soir, à compter du 19 janvier 2021. L'accès à la salle se fait toujours sur réservation uniquement.
Vous êtes ici : Faire une recherche > Dans les inventaires et archives en ligne > À partir de l'état général des fonds
Les données de recherche sont sans réponse
Il s'agit essentiellement de dossiers se rapportant à la forêt de Gourdouze, qui correspond à trois ensembles de bois dépendant sous l'Ancien Régime de deux ordres religieux. A la Révolution ces domaines sont confisqués et sont revendus au profit de l'Etat. La forêt de Gourdouze devient donc domaniale jusqu'en 1853, date à laquelle elle est vendue à Monsieur Pin. En 1880, l'État la lui rachète dans l'optique de la restauration des terrains en montagne. Depuis le moyen-âge, les habitants des sections de Gourdouze, Pierrefroide et Tourrières veillent sur le respect de leurs droits d'usage dans ces bois.
La découverte comme l'exploitation des filons remonte à 1771. Vers 1800, 160 à 180 ouvriers travaillaient à extraire le minerai de plomb argentifère et à le bocarder (le bocard est un broyeur à plusieurs batteries de pilons). Puis il était transporté à dos de mulet à la fonderie de Villefort. En 1827, la fonderie s'installe à Vialas même et le rendement va croissant : de 750 à 1 000 puis à 1 500 kilos d'argent entre 1827 et 1856 et autour de 50 tonnes de plomb à cette dernière date. En 1860, les mines comptaient dix kilomètres de galeries, desservies par chemin de fer, avec quatre étages de percements. L'usine, au bord du Luèch, groupait les ateliers de préparation mécanique et la fonderie. En 1862, grâce à ses filons, Vialas pouvait envoyer à Paris, chaque année, 1 930 kilos d'argent pur coulés en lingots et il restait plus de 350 tonnes de plomb. Sous le Second Empire, l'argent de Vialas servit à frapper les blancs écus de cinq francs portant l'effigie de Napoléon III à la barbiche.
L'usine atteignit son maximum de production en 1869. Elle était encore prospère en 1875 et se mit à faiblir vers 1880. Elle alla en périclitant et s'arrêta en 1894 après 113 ans d'existence.
Des documents concernant les ouvriers mineurs sont conservés dans d'autres articles : E 24 (actes de décès), F 10 ( livrets ouvriers), F 30 ( logements), Q 11-16 (Société de secours mutuel), S 6 (livret de travail d'un mineur)
Réalisé avec Ligeo Archives