La famille de La Rochenégly, originaire d'Auvergne, est connue dès le XIe siècle et faisait sa résidence au château de La Roche d'Aigle, près de Langeac (actuellement en Haute-Loire). Une de ses branches s'établit en Gévaudan et se constitua des possessions considérables grâce à une politique...
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La famille de La Rochenégly, originaire d'Auvergne, est connue dès le XIe siècle et faisait sa résidence au château de La Roche d'Aigle, près de Langeac (actuellement en Haute-Loire). Une de ses branches s'établit en Gévaudan et se constitua des possessions considérables grâce à une politique matrimoniale ambitieuse :
- Amable de La Rochenégly épouse en 1725 Anne-Françoise de Brugeyron, héritière de sa maison, qui lui apporte diverses seigneuries du côté de Grandrieu (Le Freycinet, Le Bouchet, Pommiers...) ;
- son fils, Félix (1727-1786), dit le comte de La Rochenégly, capitaire au régiment Dauphin, se marie en 1769 avec Marie-Anne-Ursule de La Faige de Ribes (1749-1827), nièce et héritière du vicomte Nicolas-Balthazar-Joseph de Langlade du Chayla, ce qui lui vaut d'entrer en possession de l'importante terre du Chayla, titrée marquisat au XVIIIe siècle et située dans la commune de Saint-Paul-le-Froid.
Les cadets de la génération suivante poursuivent cette politique :
- Charles-Amable (1781-1868) épouse en 1807 Éléonore de Châteauneuf-Randon et s'installe au château de Booz (commune de La Canourgue actuellement) où il meurt sans postérité ;
- Marie-Anne-Françoise-Josephine (1770-1799) se marie en 1792 à Charles-Gabriel Dupont de Ligonnès ;
- quant à leur soeur, Charlotte-Augustine, elle s'allie au Vicomte de Lecure.
C'est leur frère ainé, Félix de La Rochenégly, qui vend dans les années 1820 la terre du Chayla, ainsi que le château dont il ne reste plus rien actuellement.
