Imprimer cette page

Fonds Vachin

Fermer le formulaire de recherche

Termes recherchés

Critère(s) de recherche: Langogne

Présentation des notices

-+
  • F 422-430 - Famille Vachin - (1778-1861)
    • F 423-428 - Correspondance - (1785-1842)
      • F 425 - Lettres de divers membres de la famille Vachin. - (1801-1815)
        Présentation du contenu :

        Contient en particulier :

        • Vachin à son père, notaire à Mende, de Paris le 18 janvier 1813 (sic) : nouvelles de la guerre, l'Empereur fait un camp retranché près de Paris, on annonce la prise de Lyon et du fort de l'Ecluse, « la garde nationale se lève à Paris... Si je devais y être compris je partirai pour Mende »... 
        • Vachin à son père, notaire à Mende, de Langogne, le 18 janvier 1814 : il a eu communication d'une lettre du Puy annonçant la prise de Lyon.
        • Du même au même. Langogne, le 24 mars 1814 : « Lisez ceci à voix basse... Les Autrichiens sont entrés lundi dernier 21 mars à 8 heures du soir dans Lyon, après un combat des plus opiniatres entre Mâcon et Lyon où la garde nationale donna principalement et qui, par parenthèse, a été si bien batue que le cimetière de Lyon qui est fort grand ne sera pas assez espacieux pour contenir les tués... Les gens du pays sont dans la plus grande alarme. Monsieur le préfet a fait partir son épouse, tous les gendarmes de la Haute-Loire ont reçu ordre de se rendre au Puy, les uns disent que c'est pour se battre, les autres que c'est pour maintenir le bon ordre. Le courrier de Saint-Étienne au Puy a été obligé d'arborer la cocarde blanche »...
        • Castan, sous-diacre, à Vachin fils aîné, à Mende, de Toulouse, le 21 avril 1814.... « cete tirannie sans exemple a cessé, il étoit temps que la France reposat de ses longues agitations. Nous étions gouvernés comme des barbares : nous le serons par un trône paternel ; la jeunesse vivra tranquile... Le saint jour de Pâques, époque où les Toulousains n'oublieront pas facilement, fut une bataille des plus sanglantes... Celà faisoit trambler, on ne voyait que feu de toute part et des cris de miséricorde... L'on faisoit sortir tous les hommes et femmes des maisons pour aller ors les portes prandre les pauvres blessés ou netoyer leurs plaies, jusques aux prêtres qui les apportait sur leurs épaules à l'hôpital, nous étions tous ensanglantés... Et qui en est la cosse, c'est le brigand de préfect de Montauban, que le vendredi saint il arrêta le courier de Paris qui apportait la prisse de la capitalle et la pais... Aussi on lui fait son procès... Ils (les Anglais) sont si braves et si bien mis qu'ils éblouissent la ville, on les fête tous les jours... Pour comble de notre réjouissance nous possédons Monseigneur le duc d'Angoulême... Il ne fait pas comme le monstre. Il visite nos églises et les hopitaus »... ;
        • Vachin à son père, à Mende, de Langogne le 12 mars 1815 : détails sur le débarquement de Napoléon et la marche sur Lyon, sur l'uniforme de la garde nationale.
        • Vachin à sa mère, à Mende, de Paris, le 3 juin 1815 .... On m'a déjà enrôlé dans les fédérés tirailleurs volontaires de Paris, mais au lieu de me présenter j'ai pris mon passeport ; on est à la veille de prendre de mesures de rigueur pour enrôler par force les étudiants en droit qui n'ont pas voulu s'engager volontairement. Ainsi comme je pourrais bien être obligé de décamper, soit pour celà soit parce que Paris est dans un aspect militaire imposant, veuillez bien ne plus m'écrire... Sa Majesté demanda à nos députés si le Séminaire était prêt encore à marcher contre lui. Si cela était, disait-il, veuillez me l'envoyer, j'en ferai quelque chose. Il demanda encore ce qu'était le clergé de Mende et l'Evêque »...
        • Virginie Vachin à son père, notaire à Mende, de Clermont-Ferrant, le 5 août 1815 :... « il y a une quinzaine de jours que les troupes qui étoient ici obligèrent la garde nationale à ôter le drapeau blanc, mais celà ne fut pas pour longtemps et on le remit sans bruit ; l'on attandoit les alliés de jour en jour, ils sont aux environs et ils ne veulent pas entrer dans la ville, l'on fait partir les troupes françaises à mesure qu'elles arrivent, en sorte que nous sommes dans la plus grande tranquillité ».
        Description physique : 53 lettres
        Lieux : Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, France) / Langogne (Lozère, France) / Le Puy-en-Velay (Haute-Loire, France) / Lyon (Rhône, France) / Mâcon (Saône-et-Loire, France) / Mende (Lozère, France) / Paris / Saint-Étienne-du-Valdonnez (Lozère, France) / Toulouse (Haute-Garonne, France)
        Thèmes : monarchie / garde nationale / opération militaire
        Personnes et familles : Angoulême, Louis Antoine d'Artois (1775-1844 ; duc d') / Castan (prêtre) / Napoléon 1 (1769-1821 ; empereur des Français ; 1804-1814/1815)
        Contexte historique : Premier Empire (1804-1815) / Cent jours (1815) / Restauration (1815-1830) / guerres napoléoniennes (1800-1815)