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Fonds Vachin

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Termes recherchés

Critère(s) de recherche: Paris

Présentation des notices

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  • F 422-430 - Famille Vachin - (1778-1861)
    • F 423-428 - Correspondance - (1785-1842)
      • F 423 - Lettres de J. Vachin, prêtre, et de l'un de ses frères, au sieur Vachin, avocat et notaire à Mende, leur frère, concernant les affaires de l'abbé. - (1785-1790)
        Présentation du contenu :

        Contient en particulier :

        • De Toulouse, le 4 octobre [17]85... « Je partiray demain 5° du courant pour la Gascogne, pour aller faire ma révérance profonde au prélat lombézien et en suitte à Monsieur le curé de Savères. Je ne scay à qui de deux je fairay le plus du plaisir, j'ay grande raison de croire que ce ne sera pas Monsieur le curé ; mais n'importe, je trouve le pays fort agréable, et encore m'a-t-on dit, la Gascogne est préférable, et on me dit tant de bien des Gascons, que mon envie augmente de jour en jour... D'habiter parmy eux... Toulouse seroit volontiers mon manoir, mais malheureusement on y prend les gros écus pour de sols... Le pain a un prix plus modéré qu'à Mende, mais le fourrage 2s. La livre »... ;
        • De Balizac, le 22 octobre 1788... « les gens n'y sont pas bien affables, mais il faut attribuer leur rusticité plus tôt à l'air du pays qu'à leur caractère, car ils sont bien portés à obliger... Si ces gens la paressent grossiers Ils ne le sont pas dans le fonds, mais c'est faute d'être visités dans leurs bois »... ;
        • De Marcellus, 16 mai 1789 :... « il (l'évêque de Bazas, Jean Baptiste Amédée de Grégoire fils de Jean de Grégoire, seigneur de Saint-Sauveur et de Lucrèce Françoise de Chapelain d'Issenges) a été cependant à Paris, car il fut élu député d'une voix unanime par son clergé et il en avoit grande envie, car il faisoit briguer les suffrages des curés encore non assemblés, il en a ressenti une joye extrême, et je crois qu'il seroit mort de chagrin, s'il ne l'eut été... On assure que Monsieur l'abbé de Chapelain (Jean Antoien Hercule, vicaire général de Bazas, fils d'Antoine de Chapelain, seigneur de Trouillas, et de Marie Anne Pontier, dame de Pontperdu), son couzin, est nommé son coadjuteur, ce sont les vœux du diocèze tant on reconnoit dans ce Monsieur là toutes les qualités nécessaires pour un bon évêque... L'évêque d'Agen a été aussi député par l'assemblée, mais grâces en soient rendues aux moines de son diocèze, car il n'y eut pas avanie ou plus tôt vérité que son clergé ne luy reprochât, tellement qu'il en fut malade... Celuy d'Oléron (sic) fut chassé ignominieusement de l'assemblée, l'archevêque de Bordeaux (Jérôme Champion de Cicé) l'a été plus tôt par brigue que par faveur »... ;
        • De Marcellus, le 22 septembre 1789 :... « on parle beaucoup de la suppression des dixmes, si elle a lieu et que la fixation des pansions des curés soit la même dans votre province que dans celle cy, je ne balanceray pas à prendre le chemin du Gévaudan... Tous les curés, à la nouvelle de la suppression des dixmes, ont été et sont encore dans la consternation ».
        Description physique : 14 lettres
        Lieux : Balizac (Gironde, France) / Bazas (Gironde, France) / Le Savinier (Rieutort-de-Randon, Lozère, France ; lieu-dit) / Marcellus (Lot-et-Garonne, France) / Paris / Toulouse (Haute-Garonne, France) / Rieutort-de-Randon (Lozère, France)
        Thèmes : ministre du culte / parlementaire
        Personnes et familles : Champion de Cicé, Jérôme (1735-1810) / Chapelain (famille de) / Chapelain d'Issenges, Lucrèce-Françoise de (épouse de Grégoire de Saint-Sauveur) / Grégoire, Jean de / Grégoire de Lambrandès de Saint-Sauveur, Jean-Baptiste-Amédée de (1709-1792 ; évêque de Bazas ; 1746-1789)
        Contexte historique : Révolution de 1789

      • F 424 - Lettres de Joseph Vachin, grenadier de la garde, puis officier, à son oncle Vachin, notaire à Mende. - (an XI-1816)
        Présentation du contenu :

        Contient en particulier :

        • De Courbevoie, le 10 pluviôse an 13 :... « la majeure partie des vélites ne sommes plus à Fontainebleau, on nous a emmalgamés avec les deux bataillons de grenadiers à pied de la Garde Impériale... Dont un est parti pour Milan... Les uns disent que c'est pour aller couronné Joseph Bonaparte roi de la République Cisalpine, les autres disent que nous avons guerre avec la Russie... Il ne me faut pour être un grenadier parfait qu'aller un peu à la canonade »... 
        • De Paris, le 12 fructidor an 13 :... « J'ai reçu des nouvelles de tous les autres qui sont à Boulogne ; ils me marquent qu'ils sont dans de mauvaises barraques où il n'y seulement pas de la paille pour se coucher, mais beaucoup de poux et de puces pour les tourmenter, et d'ailleurs très mal nourris, sans compter qu'ils sont obligés d'embarquer sur des mauvaises cannonières qui, pour si peu que la mer soit mauvaise, se remplissent d'eau ; fort heureux encore qu'elles ne chavirent pas tout-à-fait. Bien sûr avec une pareille flotille, ils ne feront pas peur aux Anglais, aussi ne vont-ils jamais guère en avant »
        • De Brünn en Moravie, le 17 frimaire an 14 : nouvelles d'Austerlitz... « [nous] arrivâmes trop tard de manière que nous ne courûmes pas grand danger... Pour de misères et de souffrances j'en ai eues en cette campagne presque plus que je ne pouvais en supporter... J'ai passé une fois six jours avec une demi livre de biscuit et quelques pommes de terre, que depuis environ deux mois et demi je n'ai quitté ma culote que pour la blanchir, autrement toujours couché sur une botte de paille ou sur la terre à la belle étoile, quelquefois se lever couvert de neige et rien dans le ventre ni rien pour y mettre »... 
        • De Varsovie, le 11 janvier 1807 :... « je fairai le récit de mes misères qui ne sera pas peu intéressant et surtout quand je serai sur le chapitre des six ou sept derniers jours de décembre 1806 que j'ai passés avec une ration de pain, quelques pommes de terre en robe de chambre, marchant à grandes journées dans la boue jusqu'au genoul, toute la journée la pluie sur le corps, coucher dehors, etc. »... 
        • De Tilsit, le 3 juillet 1807 :... « Le Roy de Prusse était avant-hier avec les deux Empereurs, pour la première fois ; il paraissait fort triste : après une pareille brossée on ne peut être joyeux... Je ne sais pas comment on traitera ce misérable sire, mais je crois que son compte n'est pas clair. Nous donnons à dîner aujourd'hui à la garde de l'Empereur de Russie... Aucun d'eux ne parle français ni aucun de nous russe, les honneurs se fairont en pantomine »... 
        • De Burgos, le 10 avril 1808 :... « Je ne me plais pas autant en Castille ou en Espagne qu'en Allemagne ; le peuple est ici beaucoup moins affable et plus sale ; il n'est pas extraordinaire de voir dans les rues et même dans les promenades les plus fréquentées des personnes qui, sans être misérables, se tuent les poux les unes aux autres... Les plus fins politiques perdent la carte dans notre marche ; les uns disent que nous allons faire le siège de Gibraltar, les autres que nous allons embarquer à Cadix pour aller où personne n'en sait rien ».
        • De Vienne, le 17 juin 1809 : Vachin est nommé sergent-major aux tirailleurs grenadiers de la Garde et proposé pour la Légion-d'Honneur ; il a eu deux fusils brisés entre les mains à la bataille du 22 mai , son sac et ses habits criblés de balles
        • De Burgos, le 28 mai 1811 : Vachin est nommé lieutenant au 2e régiment de fusiliers-grenadiers de la Garde.
        • de Francfort-sur-le-Mein, le 10 mai 1812 :... « J'ai passé aujourd'hui le Rhin pour la 7e fois et j'espère bien de le passer la 8e... Nous en avons encore plus de 300 (lieues) à faire pour nous rendre aux bords du Niémain, en traversant le plus beau pays qu'il soit possible de voir »... 
        • Du camp de Gerb en Pologne russe, le 20 juillet 1812 : Vachin a reçu la Légion d'Honneur à la revue du 8 
        • De Lignitz, le 8 juillet 1813 : Vachin à été nommé capitaine au 140e de ligne,.. « nous croyons à la paix et je la désire de tout mon cœur. Je suis maintenant comme les âmes du Purgatoire : je ne demande que repos »... 
        • Du Quesnoy, le 23 mai 1815 : Vachin annonce son mariage avec Henriette Lécuyer.
        Description physique : 48 lettres
        Lieux : Boulogne (Pas-de-Calais, France) / Brno (République tchèque) / Burgos (Espagne) / Cadix (Espagne) / Castille (Espagne) / Courbevoie (Hauts-de-Seine, France) / Fontainebleau (Seine-et-Marne, France) / Gilbraltar (Espagne) / Le Vigan (Gard, France) / Lignitz (Allemagne) / Milan (Italie) / Paris
        Thèmes : officier militaire / distinction honorifique / militaire
        Personnes et familles : Bonaparte, Joseph (1768-1844 ; roi de Naples) / Lécuyer, Henriette (épouse Vachin) / Vachin, Joseph
        Contexte historique : guerres napoléoniennes (1800-1815) / Premier Empire (1804-1815)

      • F 425 - Lettres de divers membres de la famille Vachin. - (1801-1815)
        Présentation du contenu :

        Contient en particulier :

        • Vachin à son père, notaire à Mende, de Paris le 18 janvier 1813 (sic) : nouvelles de la guerre, l'Empereur fait un camp retranché près de Paris, on annonce la prise de Lyon et du fort de l'Ecluse, « la garde nationale se lève à Paris... Si je devais y être compris je partirai pour Mende »... 
        • Vachin à son père, notaire à Mende, de Langogne, le 18 janvier 1814 : il a eu communication d'une lettre du Puy annonçant la prise de Lyon.
        • Du même au même. Langogne, le 24 mars 1814 : « Lisez ceci à voix basse... Les Autrichiens sont entrés lundi dernier 21 mars à 8 heures du soir dans Lyon, après un combat des plus opiniatres entre Mâcon et Lyon où la garde nationale donna principalement et qui, par parenthèse, a été si bien batue que le cimetière de Lyon qui est fort grand ne sera pas assez espacieux pour contenir les tués... Les gens du pays sont dans la plus grande alarme. Monsieur le préfet a fait partir son épouse, tous les gendarmes de la Haute-Loire ont reçu ordre de se rendre au Puy, les uns disent que c'est pour se battre, les autres que c'est pour maintenir le bon ordre. Le courrier de Saint-Étienne au Puy a été obligé d'arborer la cocarde blanche »...
        • Castan, sous-diacre, à Vachin fils aîné, à Mende, de Toulouse, le 21 avril 1814.... « cete tirannie sans exemple a cessé, il étoit temps que la France reposat de ses longues agitations. Nous étions gouvernés comme des barbares : nous le serons par un trône paternel ; la jeunesse vivra tranquile... Le saint jour de Pâques, époque où les Toulousains n'oublieront pas facilement, fut une bataille des plus sanglantes... Celà faisoit trambler, on ne voyait que feu de toute part et des cris de miséricorde... L'on faisoit sortir tous les hommes et femmes des maisons pour aller ors les portes prandre les pauvres blessés ou netoyer leurs plaies, jusques aux prêtres qui les apportait sur leurs épaules à l'hôpital, nous étions tous ensanglantés... Et qui en est la cosse, c'est le brigand de préfect de Montauban, que le vendredi saint il arrêta le courier de Paris qui apportait la prisse de la capitalle et la pais... Aussi on lui fait son procès... Ils (les Anglais) sont si braves et si bien mis qu'ils éblouissent la ville, on les fête tous les jours... Pour comble de notre réjouissance nous possédons Monseigneur le duc d'Angoulême... Il ne fait pas comme le monstre. Il visite nos églises et les hopitaus »... ;
        • Vachin à son père, à Mende, de Langogne le 12 mars 1815 : détails sur le débarquement de Napoléon et la marche sur Lyon, sur l'uniforme de la garde nationale.
        • Vachin à sa mère, à Mende, de Paris, le 3 juin 1815 .... On m'a déjà enrôlé dans les fédérés tirailleurs volontaires de Paris, mais au lieu de me présenter j'ai pris mon passeport ; on est à la veille de prendre de mesures de rigueur pour enrôler par force les étudiants en droit qui n'ont pas voulu s'engager volontairement. Ainsi comme je pourrais bien être obligé de décamper, soit pour celà soit parce que Paris est dans un aspect militaire imposant, veuillez bien ne plus m'écrire... Sa Majesté demanda à nos députés si le Séminaire était prêt encore à marcher contre lui. Si cela était, disait-il, veuillez me l'envoyer, j'en ferai quelque chose. Il demanda encore ce qu'était le clergé de Mende et l'Evêque »...
        • Virginie Vachin à son père, notaire à Mende, de Clermont-Ferrant, le 5 août 1815 :... « il y a une quinzaine de jours que les troupes qui étoient ici obligèrent la garde nationale à ôter le drapeau blanc, mais celà ne fut pas pour longtemps et on le remit sans bruit ; l'on attandoit les alliés de jour en jour, ils sont aux environs et ils ne veulent pas entrer dans la ville, l'on fait partir les troupes françaises à mesure qu'elles arrivent, en sorte que nous sommes dans la plus grande tranquillité ».
        Description physique : 53 lettres
        Lieux : Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, France) / Langogne (Lozère, France) / Le Puy-en-Velay (Haute-Loire, France) / Lyon (Rhône, France) / Mâcon (Saône-et-Loire, France) / Mende (Lozère, France) / Paris / Saint-Étienne-du-Valdonnez (Lozère, France) / Toulouse (Haute-Garonne, France)
        Thèmes : monarchie / garde nationale / opération militaire
        Personnes et familles : Angoulême, Louis Antoine d'Artois (1775-1844 ; duc d') / Castan (prêtre) / Napoléon 1 (1769-1821 ; empereur des Français ; 1804-1814/1815)
        Contexte historique : Premier Empire (1804-1815) / Cent jours (1815) / Restauration (1815-1830) / guerres napoléoniennes (1800-1815)

      • F 426 - Lettres de Frédéric et Maurice Cartairade. - (an V-1839)
        Présentation du contenu :
        • Lettres écrites de Paris par Frédéric à son oncle Vachin, notaire à Mende, dont :
          • 14 prairial an 5 :.... « m'a promis de me faire placer dans les inspecteurs (1), mais il faut prendre patience ici plus que partout ailleurs, attandu que les postes sont pris et qu'il faut en expulser un de ceux qui y sont déjà employés ; cependant Monsieur André ... Et plusieurs autres représentants... Travaillent à chercher une raison pour expulser un des Jacobins qui y sont employés »
          • 1 fructidor an 5 :... « je suis placé chez Monsieur Clauzel de Coussergue, rédacteur du journal intitulé l'Abréviateur... Le commerce est dans une stagnation si effrayante que l'on désespère de pouvoir s'y placer. Déjà plus de la moitié des banquiers de Paris ont failli et le nombre en augmente tous les jours... Tout annonce les horreurs d'une guerre civile... Malgré la lâcheté des Parisiens, la vue du danger et la nécessité de l'éviter les rallieront autour du Corps législatif contre qui les Jacobins dirigent principallement leur vengeance »
          • 23 vendémiaire an 6 :... « les esprits ont repris leur attitude ordinaire. Les parisiens sont surtout remarquables par cette flexibilité aux circonstances ; l'intérêt et le plaisir sont leurs deux plus grands mobiles »
          • 10 frimaire an 6 :... « M. Mailhe, avocat... Avoit promis... De me prendre pour son secrétaire... Mais la loy du 18 fructidor l'a frappé et il est obligé de se cacher »
          • 26 pluviôse an 7 :... « Mailhe... Est parti le 15 courant pour se rendre à l'ile d'Oléron, lieu de déportation que le Directoire leur a assigné... Je suis bien fâché que le pauvre André ne soit pas du nombre, il parait que leur sort s'est amélioré »
          • 15 fructidor an 7 :... « Cambacérès... M'a dit qu'il ne pouvait me donner de place dans son ministère parce qu'il n'y en avait aucune de vacante et que son intention était de ne destituer personne... Cet homme est foible et croirait se compromettre s'il destituait ou renvoyait le moindre individu ».
          • 15 nivôse an 8 :.... « Je suis bien faché que Monsieur Monteil n'ait pas été nommé... Mais Barrot l'a emporté : c'est un grand malheur pour le département »
          • 29 pluviôse an 8 :... « Monsieur Monteil... Contrebalencera beaucoup les intrigues de Barrot et compagnie qui voudroient faire nommer des Jacobins dans le département. Le trop fameux Jalbert et Lafont sont à Paris, sans doute pour solliciter des places »
          • 2° complémentaire an 9 :... « j'ai appris avec la plus grande surprise l'arrestation et la traduction à Paris de votre ami Barbot... Je suis bien convaincu qu'il ne peut être compris que par l'effet de quelque imprudence... Il a trop de bon sens pour se mêler directement ou indirectement dans aucune espèce de contre-révolution... J'ai appris que Chevalier-la-Bessière était compromis dans le même complot... Il espérait de faire révoquer son mandat d'amener et d'être renvoyé définitivement »... Barbol serait « au premier coup d'œil un peu plus compromis. Je crains qu'il ne reste quelque temps en détention »
          • 2 brumaire an 10 :... « L'affaire de Barbot est à la veille d'être terminée, j'attends d'un jour à l'autre sa mise en liberté... Mais vous ne pourriez vous faire une idée des difficultés et des obstacles que l'on vous oppose une fois qu'un prévenu se trouve détenu, quoique l'on reconnaisse son innocence... B[or]rel qu'on disait le chef de cette conspiration s'[est] rendu à Paris auprès du Ministre qui lui a donné un laissez-passer dans Paris ; il parait que ce dernier s'est pleinement justifié des inculpations dirigées contre lui ou que du moins le gouvernement lui a accordé sa grâce »
          • 14 brumaire an 10 :... « on sait très bien que, relativement à lui (Barbot), son affaire est insignifiante... Mais on prétendait... Qu'il était dans les secrets de Mazel et compagnie ... Aujourd'hui tout parait s'être éclairci ».
          • 16 brumaire an 10 : la mise en liberté de Barbot est décidée pour le lendemain.
        • Lettres de Maurice à son oncle Vachin, dont celle du 1 décembre 1810 :... « Je m'étais fait de Paris une idée bien contraire à celle que j'en ai aujourd'hui relativement au train des affaires et à la facilité de se procurer des places qui puissent fournir le nécessaire. On a plus de difficulté à se placer qu'en province, aussi je suis bien revenu aujourd'hui de ces idées avantageuses que nous avons en province de la capitale »
        • Lettres de Maurice à son cousin Auguste Vachin, avocat à Mende, dont :
          • de Paris, le 18 juillet 1815 :... « Monsieur Valentin, percepteur de la ville de Mende a été destitué par le commissaire extraordinaire de Napoléon, pour n'avoir pas voulu prêter serment de fidélité à son maître. C'est aujourd'hui un motif de plus pour se faire réintégrer. Vous savez qu'en fait de politique telle action qu'on regarderait aujourd'hui comme criminelle devient le lendemain une vertu rare ».
          • 20 février 1816 :... « Monsieur Mailhe est parti le 7 du mois courant pour se rendre dans le lieu de son exil... Monsieur Barrot , comme vous le savez, est son successeur. Je reste avec lui jusqu'à nouvel ordre ; quoiqu'il soit jeune il ne mérite pas moins la confiance des clients... Il est infiniment instruit pour son âge et très laborieux »
          • 9 octobre 1832 :... « je me suis mis à la tête d'une entreprise de paquebots à vapeur sur l'Océan et la Méditerranée... Cette entreprise est très vaste et nouvelle en France, elle était nécessaire. Nous étions les tributaires des Anglais et des Américains... Les bénéfices que nous en attendons... S'élèvent à 100 % par an »
          • 23 janvier 1833 :... « Mon entreprise de bateaux à vapeur a été très retardée par le choléra qui oblige, sur les côtes d'Espagne et du Portugal, à des quarantaines ruineuses. Aussi avions nous du faire suspendre jusqu'à nouvel ordre. Cependant tout nous fait espérer que nous pourrons faire partir un de nos paquebots au printemps prochain »
          • 30 janvier 1834 :... « Mon entreprise de bateaux à vapeur est maintenant en activité. Un premier paquebot doit être arrivé en ce moment à Marseille pour prendre un service régulier sur les côtés d'Italie jusqu'à Naples. Il y sera bientôt suivi par un second dont la construction est très avancée »
          • de Londres, le 23 septembre 1834 :... « Londres est une ville immense... Ses rues sont d'une largeur et surtout d'une longueur à vous décourager... Paris est à Londres ce que Mende est à Paris. – Malgré celà je me suis beaucoup ennuyé dans les premiers jours... Sous le rapport des amusements, des commodités de la vie, de l'affabilité des habitants, Paris est la première ville du monde-Je vous dirai que mon entreprise de paquebots à vapeur va parfaitement bien... Il y en aura, au mois de mars prochain, trois en activité, dont un de 129 pieds de long, 28 pieds de large et 14 de profondeur. Il aura une machine de la force de 100 chevaux »
          • de Paris, le 22 avril 1839 :... « J'ai heureusement terminé la liquidation de mon ancienne entreprise de bateaux à vapeur, et je vous assure que c'est un grand souci de moins.»
        Description physique : 69 lettres
        Lieux : Londres (Angleterre) / Marseille (Bouches-du-Rhône, France) / Mende (Lozère, France) / Naples (Italie) / Paris
        Thèmes : transport maritime / épidémie / vie politique / royalisme
        Personnes et familles : André, Jean-Pierre (1767-1850 ; député de la Lozère) / Barbot (famille) / Barrot, Jean-André (1743-1845 ; député de la Lozère) / Barrot, Odilon (1791-1873 ; homme politique) / Cambacérès, Marie-Jean-Pierre-Hubert de (1798-1881) / Cartairade, Frédéric / Cartairade, Maurice / Chevalier la Bessière (famille) / Clauzel de Coussergues / Jalbert (famille) / Lafont (famille) / Mailhe / Mazel (famille) / Monteil, Pierre-Victor de (1748-....) / Vachin, Auguste
        Contexte historique : Révolution de 1789 / Directoire (1795-1799) / Consulat (1799-1804) / Premier Empire (1804-1815)

      • F 427 - Lettres de Jean Pierre André, député, à Auguste Vachin. - (1831-1842)
        Présentation du contenu :

        Contient en particulier :

        • De Paris, le 6 mai 1830 : conseil pour les élections, ne présenter que des candidats amis de l'ordre, nobles ou plébéiens, éviter toute lutte entre eux.
        • s. d. [1831], détails sur les désordres causés par la maladie de l'abbé Grégoire et le refus de sacrement.
        • D'Arthé, le 28 juin 1834 :... « qu'ils sont aveugles ou passionnés les électeurs qui repoussent les conseils salutaires de leurs compatriotes, de leurs véritables amis et se laissent intimider, mener par des administrateurs étrangers qui ne font que passer... Peu importe à ces derniers l'intérêt des contribuables, leur unique but est de plaire au Ministère pour conserver leur employ ou en obtenir un meilleur. On leur demande des députés servilement dévoués, avides, disposés à voter d'énormes budgets et en prendre leur part »...
        • D'Arthé, le 10 février 1839 : au sujet d'une éventuelle candidature à la députation à Florac, « on ne voulait pas du président Brun , ce que je croirais facilement parce qu'il ne jouit d'aucune considération, mais il est en position de séduire et d'intimider beaucoup d'électeurs par ses promesses ou ses menaces et je sais qu'il ne s'en faira pas faute ; on aura beau savoir qu'il ne veut aller à Paris que dans un intérêt personnel, pour obtenir un employ plus élevé et avoir une plus large part au budget, je n'ose pas espérer que les électeurs de Florac l'éconduisent comme ceux de Marvejols ont éconduit son frère le général. Je crains bien que l'arrondissement de Florac cesse encore de mériter la honteuse calification de Bourg pourri ».
        Description physique : 13 lettres
        Lieux : Florac (Lozère, France) / Paris
        Thèmes : vie politique / élection législative
        Personnes et familles : André, Jean-Pierre (1767-1850 ; député de la Lozère) / Grégoire, Henri (1750-1831) / Vachin, Auguste / Brun de Villeret, Pierre Louis Bertrand (1773-1845 ; général)
        Contexte historique : Restauration (1815-1830) / Monarchie de Juillet (1830-1848)