Archives d'Étienne Laporte de Belviala, juge et maire de Grandrieu : correspondance, pièces de procédures. Papiers de la famille Comte de Saint-Bonnet-de-Montauroux et Chalier, avec des documents concernant le Café de la mairie à Langogne (début XXe siècle). Papiers de la famille Séguron de Laval-Atger, notamment des livres de comptes de Jean-Baptiste, maréchal-ferrant (XIXe siècle).

Le fonds Séguron rassemble deux entités distinctes :

- les archives proprement familiales des Séguron et alliées, les Comte, meuniers de Saint-Bonnet-de-Montauroux et les Chalier, propriétaires du Café de la mairie à Langogne ;

- les papiers d'Étienne-Anne-Augustin de Laporte de Belviala. Né en 1756 à Grandrieu, il est le fils du notaire Jean-Félix qui acheta en 1774 les domaines de La Grange et de Belviala à Jean Joseph Randon de Châteauneuf, marquis d'Apchier. Après des études de droit à Montpellier, Étienne de Laporte devient premier consul de Grandrieu en 1781, puis juge des seigneuries de Montauroux, du Chambon et du Fort. En 1789, il participe à l'Assemblée du tiers état aux États provinciaux du Gévaudan et est élu membre de l'administration départementale et juge du district de Langogne. En 1792, il est élu député suppléant à la Convention nationale et siège comme juré au Tribunal révolutionnaire de Paris. En 1815, il devient député de la Lozère. Il termine sa carrière juridique comme conseiller à la Cour royale de Nîmes et se retire à Grandrieu où il reste maire pendant plusieurs années. Il décède en 1833.

Les papiers de Laporte de Belviala ont été trouvés lors de travaux dans le grenier de l'ancienne cure de Grandrieu, et confiés à André Séguron qui les a triés et qui en a déposé une partie aux Archives départementales de la Haute-Loire.

Dépôt de M. André Séguron (2005)