Notice descriptive

  • Titres de famille
    • Jourdan (famille) d'Ispagnac - Juliens (famille de)

E 480 - Jourdan de Combettes (famille). - (1780-an V)

Présentation du contenu :
  • Lettre de Sauvage, organiste de Rodez à M. de Combettes au sujet de la réparation de l'orgue de la cathédrale de Mende et de la place d'organiste qu'il sollicitait (1780).
  • De Labarthe, prêtre : « J'ignorais que M. Gebelin fût l'auteur de l'ouvrage sur la guerre des Cévennes. Il pourroit être mieux écrit et surtout plus impartial ; l'on est assez autorisé à croire que si on lui offrait un bénéfice il ne pourrait l'accepter » (Marvejols, s.d.).
  • Billet de M. de Chateauneuf à M. de Combettes pour le prier d'assister à une assemblée particulière de la noblesse qui se tiendra chez M. de Mirandol, sur un objet important (11 janvier 1789) ;
  • De Cairoche : « Vous voila donc MM. Les Brayetes en mouvement et déjà imitateurs en règle grâce aux MM. De Marvejols. Je vous en fais mon compliment ; mais gare à votre mesquin bailliage et votre autre bien plus fameux contre tenant dont il se parle comme du loup blanc, et que vos reclamations imprimées quoique fort modestes, font toujours mieux connaître. Aussi aux États on n'a pas voulu de sa morale non plus que de son esprit de paix » (Nîmes, 5 févr. 1789) ;
  • de Villeret de Borel : « L'Avis au Gévaudan est arrivé. Lescure en reçut un hier que par parenthèse il avoit refusé, sur ce qu'on lui dit que c'était contre l'abbé. Le patriotisme va toujours à son ordinaire. L'abbé de Siran est ici jusqu'après l'assemblée generale fixée au 23 : je doute qu'il y ait grand monde si ce temps dure. M. d'Apcher est en route pour y assister. Me de Retz lui donne un appartement. Son mari est cause qu'il vient : il pourrait bien se faire qu'il fut trompé dans son attente » (Mende, 10 mars) ;
  • Du même au même : Au sujet de la lecture faite devant l'assemblée des trois ordres par M. de Chateauneuf, d'une lettre où le garde des sceaux annonçait que le roi accordait un bailliage au Gévaudan : « Cet animal monta en chaire et en fit la lecture et commenta et finit par dire que tous les juges de l'Évêque étaient vendus. Toute la haute noblesse se retira dans la sacristie pour n'être en rien dans cela... Il fut aussi question de l'abbé de Siran sur ses écrits, et voulait que l'assemblée le condamnât el que cela fût inséré dans le verbal. Mais l'assemblée s'est retirée à l'exception de nos éventés et de ceux de Marvejols... Nos prétendus commissaires donnèrent un souper dimanche au soir pour ceux de Marvejols, et invitèrent M. d'Apcher, de Morangiès, de Briges, de Capeille et Chambrun qui furent par honnêteté. On les insulta presque en leur disant qu'ils les aimaient beaucoup, mais qu'on ne les députerait pas parce qu'il était (sic) baron des États de la province ou particuliers. Ces Messieurs ne dirent mot, mais le lendemain ils dirent que c'était un assemblage de personnes bien mal élevées : Tonton la Barthe fut un des plus aboyeurs, et Auguste Framont. Si M. d'Apcher n'était pas baron, il aurait tous les suffrages... Rivière fait les honneurs à merveille : il a quinze couverts par jour » (Mende, 26 mars) ;
  • Du même : « Notre assemblée est sur sa fin. Le deputé de la noblesse est M. d'Apcher malgré la cabale de Marvejols et de nos ferluquets mendois » (Mende, 31 mars) ;
  • De Fabre : « Les gens du Puy sont en armes comme à Mende. Les Catalans ne nous ont pas beaucoup effrayés, mais bien une troupe de brigands qui sont répandus à ce qu'on assure dans les Cévennes. Mr l'Évêque a fait don à la ville de 50 fusils et baïonnettes, le clergé 15 et le chapitre autre 15 ; on a fait une quête qui a produit 400 l. qui doivent être employées en armes... Notre bas peuple est monté au point qu'il nous faut vivre en compagnons avec lui autrement il ne serait pas éloigné de se soulever ». Récit d'une discussion entre M. de Corsac et Renouard d'Allenc, lieutenant de bourgeoisie (8 août) ;
  • De M. de Chaliex, officier des chasseurs d'Alsace où il raconte les troubles causés en Alsace par des bandes de brigands et une charge exécutée devant l'arsenal de Belfort (23 août).
  • Dénonciation contre MM. Bergounhe et Caupert, membres de la municipalité de Mende : « M. Le maire a dit : Vous savez, MM., que dans la nuit affreuse que nous venons de passer tous les membres de la municipalité et les notables qui n'étaient point sous les armes ont resté à la maison commune : c'était le seul poste qu'ils devaient connaître. Faut-il que l'absence de deux de nos collègues nous ait privé du secours de leurs lumières, et nous ait fait soupçonner leur civisme et leur attachement à leur devoir ! » (s.d.)
  • Lettre de Rosette à la citoyenne Alix Jourdan : « François Samuel qui te parla du haut de sa grandeur un jour que tu avois besoin de sa protection est ici enfermé. Il est bien juste que chacun y vienne faire un tour... La sœur Fontibus, ta voisine, va se marier avec Pauliac, prêtre et vicaire épiscopal ; il faut que l'on voie de drôles de choses dans cette charmante Révolution... » (Mende, 3 novembre 1793).
Description physique : (Liasse.) — 32 pièces, papier.
Lieux : Ribennes (Lozère, France) / Mende (Lozère, France) -- Cathédrale Saint-Privat / Combettes (Ribennes, Lozère, France ; lieu-dit)
Thèmes : musique / états généraux / états provinciaux / noblesse / sénéchaussée / circonscription territoriale / bailliage
Organismes : Cour commune et bailliage du Gévaudan (France)
Personnes et familles : Jourdan de Combettes (famille)
Contexte historique : Révolution de 1789 / guerre des Camisards (1702-1705)

Pour aller plus loin

L'inventaire :

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