Notice descriptive
- Titres de famille
- Rachas (famille de)
- Jean-Antoine de Rachas
- Procédures
- Jean-Antoine de Rachas
- Rachas (famille de)
E 644 - Procédure faite à la requête du procureur général du roi sur sa compromission avec les accusés du meurtre de Jean Blanc. - (XVIIIe siècle)
« Mémoire abrégé contre M. Jean-Antoine Rachas, juge de Mende et syndic du pays de Gévaudan ».
Il s'était fait verser la somme de 200 livres par Chapon, tailleur de Grèzes, et par Pierre Pascal, accusés du meurtre de Jean Blanc, commis à Fouriès, près Barjac, leur promettant d'envoyer à Paris pour obtenir leur grâce, et avait menacé de coups de bâton et de prison la veuve du mort qui ne voulait pas consentir au relaxe de Pascal. On l'accusait aussi d'avoir altéré les registres des audiences. Viéal Pastre, paysan des environs du Malzieu, était resté deux ans en prison sans avoir été écroué. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 1701, Rachas à la tête de 30 ou 40 charretiers avait fait enlever de la maison de la Destourbe, appartenant au sieur Borne, la charpente, les tuiles et le boisage, ne laissant que les quatre murs et fit porter son butin à sa métairie du Pont Roupt. Plus tard il déménagea de nuit la boutique de Guillaume Domaizel à Mende, etc. Un témoin dépose « que personne n'osait se plaindre à cause de son grand crédit, que dans Mende il était craint de tout le monde ».