Liève de censives pour le hameau de Vitrolles

Liève de censives pour le hameau de Vitrolles (1594-1596), Arch. dép. Lozère, EDT 057 CC 1

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Autour du document

Nous sommes confrontés ici à la difficulté qui caractérise l'écriture très cursive d'une liève de censives, document de travail par excellence qui comprend les noms des tenanciers, la nature et le montant des cens. La liève de censives est en effet un brouillon, soit qu'il serve à préparer la rédaction du terrier, soit qu'il serve comme document de terrain pour le recouvrement du cens, plus maniable et donc plus facile à utiliser. D'un point de vue historique, le terrier est plus intéressant mais il présente peu de difficulté à déchiffrer.

La liève sert à reporter différentes notes (mutations, arrérages, etc.).

Ce présent document est rédigé en grande partie en occitan.

Les mesures de capacité pour les céréales sont exprimées en unités locales, dont nous ne savons pas pour Vitrolles sur quelles unités elles se calquent (ce pourrait être Mende ou une autre localité). Dans ce même registre, pour d'autres lieux-dits, il est précisé à quelles unités de mesure on se réfère.

D'un point de vue paléographique, on remarque que le scribe utilise des formes variables pour certaines lettres initiales, comme le c-. Il convient aussi de repérer les écueils que peuvent représenter les groupes de lettres avec un e (er/el/en). En fonction de sa position (initiale, médiane, finale), la lettre e varie dans sa forme. Les abréviations utilisées pour les unités de mesure sont peu aisées à deviner sinon par la pratique fréquente de ce type de document foncier (compoix, terriers, etc.).