Publications épuisées gratuites

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Les titres ci-dessous contiennent :

- des développements historiques ;

- une bibliographie ;

- des fac simile de documents, issus des fonds des Archives départementales, accompagnés de pistes d'exploitation possibles en classe.

Le camp d'internement de Rieucros (1939-1942). L'internement, de la République à l'État Français

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De la Troisième Républicaine finissante à l'établissement, en juin 1940, du régime de Vichy, une continuité en matière de politique et d'état d'esprit de la population vis-à-vis des étrangers n'est-elle pas discernable ?

En Lozère, le 21 janvier 1939, le gouvernement Daladier décide de l'ouverture de Rieucros, à proximité de la ville de Mende, du premier camp d'internement destiné aux "indésirables", en application d'un décret du 12 novembre 1938 "relatif à la situation et à la police des étrangers", visant les étrangers "moralement douteux, indignes de notre hospitalité".

"Centre spécial de rassemblement" le camp de Rieucros conserve sa spécificité même après la déclaration de guerre, lorsque la République ordonne l'internement des ressortissants des puissances ennemies. Rieucros est d'abord réservé aux hommes ; les premiers sont des volontaires des Brigades internationales de la Guerre d'Espagne, des communistes, des droits communs. Puis, à partir d'octobre 1939, Rieucros est transformé en camp de femmes jusqu'en février 1942, mois au cours duquel les 357 internées sont transférées au camp de Brens, dans le Tarn. Extraites de la prison de la Petite Roquette à Paris, les premières détenues sont allemandes, tchèques ou polonaises ; certaines sont juives ou communistes. Après la défaite, Vichy y envoie aussi les femmes de "l'anti-France" : politiques, détenues de droit commun et prostituées. Les autorités ne sachant que faire de leurs enfants, ceux-ci sont également internés : 43 en août 1941.

Les années de guerre en Lozère 1939-1945

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Le Service éducatif des Archives, à travers de nombreuses reproductions de documents (coupures de presse, affiches, correspondances, plans, photographies...), a souhaité mettre en lumière les aspects les plus caractéristiques de cette période de geurre en Lozère. Le recueil s'articule autour de 4 parties principales : la défaite de 1940, la mise en place de l'État français, la Résistance, et enfin la Libération du département. Plusieurs thèmes importants sont successivement abordés : la Révolution nationale, les questions économiques avec les difficultés de ravitaillement, la collaboration, le rôle des Résistants et maquisards, d'abord qualifiés de "brigands" puis de "terroristes" par les autorités du régime de Vichy... avant que la Libération n'intervienne !

La Révolution en Lozère

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Le Service éducatif des Archives, à travers de nombreuses reproductions de documents (gravures, affiches, correspondances, cahiers de doléances…), a souhaité commémorer le bicentenaire de la Révolution française, avec l’exemple particulier de la Lozère. L’ouvrage se divise en 4 parties principales :

  • Les élections aux États généraux et les cahiers de doléances (1789)
  • De la réunion des États généraux à l’insurrection royaliste (mai 1789-mai 1793)
  • L’insurrection royaliste et sa répression (1793)
  • De l’insurrection royaliste à la fin de la Révolution (1793-1799)

Tisserands et fileuses oubliés ou l'ancienne activité lainière du Gévaudan

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Cette brochure a été publiée par le Service éducatif à l’occasion d’une exposition aux Archives départementales, de décembre 1982 à avril 1983. Bien que le passé lainier du Gévaudan soit aujourd’hui tombé dans l’oubli, l’industrie lainière était très répandue et participait à la vie économique traditionnelle, comme le montrent de nombreux documents. Tisserands, moulins à foulon, cadisserie, filages des tissus, fabrique des étoffes, commerce de la laine… Toutes ces activités permettaient aux Lozériens de vivre ou d’obtenir des compléments de rémunération importants, en particulier dans les zones rurales.

Vie quotidienne et mentalités de 1914 à 1939

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Le Service éducatif des Archives a sélectionné des articles ou des publicités parus dans 3 hebdomadaires lozériens : Le Moniteur de la Lozère, La Croix de la Lozère et La Cévenne républicaine, afin de mieux comprendre la vie quotidienne dans un département rural, de l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne, le 2 août 1914, à celle du 3 septembre 1939. Période de guerre et d’après-guerre, période de crise politique, économique et sociale, aussi, avec la crise de 1929, l’arrivée au pouvoir du Front populaire ou l’importance du rôle des anciens combattants dans la vie publique. Période de modernisation enfin, avec l’arrivée de l’automobile, du cinéma et de la TSF : en un mot les débuts de la société de consommation…

La vie quotidienne des communautés villageoises avant la Révolution

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  • Tome 1 : Les communautés face aux pouvoirs
  • Tome 2 : Exemple du Gévaudan

Cet ouvrage, enrichi de nombreuses reproductions de documents issus des Archives départementales (en particulier des registres de délibérations des communautés d’habitants, ancêtres de nos communes) et de transcriptions de ces mêmes documents, permet de découvrir et de mieux comprendre l’organisation des communautés villageoises et leur rôle vis-à-vis du pouvoir royal (levée de l’impôt), de l’Église ou du système seigneurial. Le tome 2 se penche plutôt sur la vie quotidienne des habitants de ces communautés villageoises : organisation des travaux agricoles collectifs, garde des troupeaux et transhumance, utilisation des biens communaux, foires et marchés, mais aussi fonctionnement de l’école, santé et assistance sociale (avec le « Bureau de bienfaisance » en faveur des pauvres).

Le passé industriel lainier de la Lozère

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  • Tome 1 : La cadisserie gévaudanaise
  • Tome 2 : Le temps des fabriques

Cet ouvrage, qui contient de nombreuses reproductions et transcriptions de documents des Archives, souligne l’importance de cette activité économique en Lozère jusqu’au début du XXe siècle. La cadisserie est le nom que l’on donnait jadis à la fabrication de « drap » de laine que l’on pratiquait en Gévaudan. D’abord extrêmement dispersée dans les villages, où chaque paysan était également tisserand, cette activité tendit à devenir plus industrielle à la fin du XVIIIe siècle. Cependant, la révolution industrielle n’eut jamais véritablement lieu en Lozère, et l’introduction du coton au détriment de la laine entraîna un lent déclin de la cadisserie gévaudanaise, poussant de nombreux Lozériens à l’exode, à la fin du XIXe siècle.