Ce répertoire est une référence pour quiconque s'intéresse à l'histoire de la justice. Il décrit avec minutie 200 mètres linéaires de documents judiciaires produits entre 1800 et 1958 par la préfecture, le tribunal criminel, la cour d'assises et les tribunaux d'instance de Florac, Marvejols et Mende. La richesse des documents, pour la plupart inexploités, permet d'envisager de nombreuses études fructueuses sur la société lozérienne.

L'ouvrage, bien illustré, accorde une large place aux outils de recherche : introduction détaillée précisant l'historique des juridictions et des procédures judiciaires, présentation de la typologie des documents, index des quelques 2847 dossiers de procédures recensant l'identité des accusés, chefs d'accusation et lieux ou détails des crimes.

De 1905 à 1987, en Lozère, Marius Robert et son fils Robert exercent leur activité de photographe professionnel. En 2002, Robert Robert fait don aux Archives départementales de ses photographies et de celles de son père Marius, soit plusieurs dizaines de mètres linéaires de négatifs et de tirages.

Cet ouvrage rend hommage à ce don et rassemble près de 150 reproductions. Ces photographies brossent un tableau des conditions de vie et des évolutions sociales, culturelles et économiques, entre ruptures et permanences. C'est toute une population qui, dans la première moitié du XXe siècle, se révèle à nous, notamment lors des grands moments de la vie, à l'instigation de Marius et de Robert, qui posent sur leurs contemporains un regard singulier.

Ce catalogue aborde la santé et la médecine en Lozère du Moyen Âge à nos jours. Remèdes d'apothicaires, archives des hôpitaux, documents sur l'essor du thermalisme, listes de médecins et de sages-femmes sous le Premier Empire, arrêtés préfectoraux contre le choléra ou affiches des années 1950 sur la "Journée nationale des vieillards"... Les archives sont extrêmement riches.

Elles évoquent les immenses progrès médicaux réalisés au fil des siècles, ainsi que les professionnels de la santé : religieux hier, laïcs aujourd'hui, tous contribuent chaque jour au soulagement de la souffrance humaine, restant ainsi fidèles au serment d'Hippocrate, défini il y a plus de 2 600 ans.